P comme Passion (par Ariane)
J’ai la chance, à laquelle je n’aurai jamais cru il y a quelques années, d’avoir un métier qui me passionne totalement. J’y trouve énormément de plaisir, j’apprends beaucoup, je découvre, je fais des rencontres, j’ai régulièrement de nouvelles idées, de nouveaux projets, … Le bonheur, quoi ! J’espère que cela est vrai pour beaucoup d’entre vous.
Mais un boulot passionnant, cela peut vouloir dire parfois aussi avoir du mal à tracer une frontière entre vie professionnelle (la passion) et vie privée (d’où la passion est venue) et par exemple :
– accumuler les lectures aux thèmes professionnels,
– accepter des ateliers, conférences, rencontres, cocktails, débats… en soirée et rentrer tard chez soi,
– répondre à des mails tard le soir,
– avoir des propositions d’écriture de textes, articles, chapitres…à écrire sur sa spécialité, qui sont fort consommateurs de temps,
– avoir la tête remplie de pistes de nouvelles idées à creuser,
– se voir signaler des émissions de télé, radio, des sites, des revues… à consommer sur le temps libre.
Et cela est encore plus vrai quand ce travail est en lien avec une thématique du quotidien (l’alimentation pour moi) qu’on peut difficilement oublier longtemps…
Du coup, est-ce qu’on ne risque pas de devenir monomaniaque, de ne plus penser qu’à son travail ?
Sans peut-être y voir de problème puisque la passion et le plaisir sont là.
Mais il y a risque d’envahissement.
Et peut-être, dans la durée, de lassitude ou d’épuisement.
Alors, même si on a une activité professionnelle passionnante, il me paraît essentiel :
– d’avoir d’autres centres d’intérêt,
– de voir des personnes sans rapport avec son métier et parler avec elles d’autres sujets,
– de passer du temps à d’autres activités, qu’elles soient manuelles, intellectuelles, sportives, ludiques, artistiques…
– de se faire plaisir avec des lectures hors de son champ professionnel.
– d’avoir de longues plages de temps où les pensées ne sont pas tournées vers le travail.
Et tout cela permet de se régénérer et ainsi de ne pas risquer de tourner en rond. Et probablement d’être encore plus sereine et créative dans son travail !
La passion, oui mais pas 24h/24 !
Retrouvez le portrait d’Ariane sur En Aparté ou directement sur son blog
Bonjour Gaëlle, bonjour Ariane,
Je suis à 100 % d’accord avec cet article 🙂
Comme on dit : « quand on aime, on ne compte pas ». En l’occurrence, difficile de compter ses heures quand on s’émerveille tous les jours de faire quelque chose qu’on aime et que les nouvelles idées à mettre en œuvre arrivent toutes seules !Mais s’arrêter le temps de boire une bonne bière avec son conjoint (mon mari est brasseur) ou de faire du shopping avec sa fille ado (et pourtant, Dieu sait que le shopping, ce n’est pas mon truc…) ça fait un bien fou 🙂
Bel été à tous
Florence
Florence